Etude de la mémoire visuelle chez l'enfant dysphasique à travers le test de la figure complexe de Rey
Author | : Valérie Ducarre |
Publisher | : |
Total Pages | : 256 |
Release | : 2008 |
ISBN-10 | : OCLC:494764531 |
ISBN-13 | : |
Rating | : 4/5 ( Downloads) |
Download or read book Etude de la mémoire visuelle chez l'enfant dysphasique à travers le test de la figure complexe de Rey written by Valérie Ducarre and published by . This book was released on 2008 with total page 256 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Ce mémoire est à considérer comme une étude comparative, visant à étudier la mémoire visuelle chez l’enfant dysphasique. L’hypothèse qui a guidé cette recherche est la suivante : sachant que les capacités de mémoire seraient prédictives de l’acquisition du langage et que la dysphasie est justement « un trouble spécifique du développement du langage » (CHEVRIE-MULLER, 2000), un enfant dysphasique serait-il donc moins performant qu’un enfant d’un groupe témoin pour une tâche impliquant strictement la mémoire visuelle, à savoir lorsqu’il n’y a pas de composante verbale ? Dans un premier temps, nous avons tenté de développer, sur le plan théorique, les deux thèmes principaux de ce travail que sont la Dysphasie et la Mémoire. L’étude et l’analyse de nombreux travaux et recherches nous ont permis de dégager des éléments conjoints à ces deux notions. Dans un second temps, nous avons comparé, à l’aide du test de la Figure Complexe de Rey (matériel sans signification, réduisant l’intervention du langage), les capacités de perception et de mémorisation visuelle d’un groupe d’enfants dysphasiques à celles d’un groupe d’enfants témoins, l’âge des enfants des deux groupes s’échelonnant de 6 à 11 ans. Pour cela, nous avons procédé à deux types d’analyses : individuelle puis comparative. Celles-ci nous ont permis de constater que les enfants dysphasiques sont moins performants que les enfants du groupe témoin, que ce soit à l’épreuve de copie ou à celle de reproduction de mémoire. Nous avons aussi suggéré que, chez l’enfant dysphasique, le déficit mnésique pouvait être associé à des difficultés d’analyse visuo-spatiale.